Le quartier de St. Hanshaugen, volontiers surnommé « Le quartier pour tous », compte environ 40 000 habitants, avec une augmentation ces dernières années du nombre de personnes âgées entre 67 et 79 ans. En 2013, la municipalité à investit dans un grand nombre de places en maison de retraite dans ce quartier et, dès 2015, c’est dans ce même quartier que le district a souhaité implémenter une technologie qui puisse être utilisée dans des maisons individuelles où des immeubles dans lesquels les gens pourraient vivre en toute sécurité, aussi longtemps que possible, sans se sentir « surveillés ».
Des appartements uniques, dotés de technologie au service du bien-être, pour les patients atteints de démence
L’immeuble de la rue Welhavens comprend par exemple 10 appartements de différentes tailles en fonction des besoins de l'individu. L’exploitation de ces appartements par le district a commencé durant l’été 2016. L’idée était de mettre la technologie au service du bien-être des résidents de l’immeuble pour leur permettre de conserver leur indépendance le plus longtemps possible. Le maintien à domicile, soutenu par un système de supervision pour garantir la sécurité des résidents, rassure également leurs proches.
Aujourd'hui, environ 120 capteurs RoomMate sont en fonction dans le quartier. Leur nombre varie selon les besoins des résidents.
Des capteurs dans les appartements et les couloirs détectent la présence des résidents. Les employés peuvent observer les contours des personnes sur leurs écrans mais n'entrent dans les appartements qu’en cas de besoin. Photo : Kikkut communication.
« Nous avions besoin d'un immeuble avec des logements adaptés pour des usagers atteints de démence et/ou de troubles cognitifs. L’endroit devait leur permettre de mener une vie aussi normale et active que possible, un endroit où ils puissent par exemple sortir dans l'arrière-cour sans que le personnel de santé n’ait à les suivre en permanence », explique Monsieur Svein-Rune Bjørkmo, responsable de la santé et des soins dans ce quartier de la capitale norvégienne.
La municipalité s’est rendu compte qu’il n’existait pas d’offre satisfaisante pour ce groupe de personnes durant les périodes automnales et hivernales. Souvent admises dans un service de soins de courte durée durant ces périodes de l’année, elles souffrent généralement d’un déclin de leurs capacités fonctionnelles et finissent en maison de retraite/en institution pour des séjours de longue durée, rendant le retour et le maintien à domicile extrêmement difficiles.
RoomMate – un outil précieux pour la surveillance de nuit
« Il nous fallait un immeuble de taille raisonnable afin qu’une seule personne suffise pour assurer calme et sécurité de jour comme de nuit. La préparation sur place du dîner dans les espaces communs normalise également la vie quotidienne des résidents. Nous paramétrons le déroulement des nuits sur le capteur RoomMate en fonction des situations et des besoins de chacun.
Les dernières mises à jour réalisées sur RoomMate nous ont permis d’affiner la programmation des notifications comme dans le cas de résidents dont la mobilité décline par exemple. Par voie de conséquence, la personne de garde de nuit reçoit des notifications pertinentes et peut rapidement prendre les mesures qui s’imposent », explique Monsieur Bjørkmo.
« L’utilisation de RoomMate permet le paramétrage par les soignants de mesures adaptées aux besoins de l’utilisateur ».
Svein-Rune Bjørkmo, Responsable de la santé et des soins dans le quartier de St. Hanshaugen à Oslo
« Les utilisateurs de la technologie RoomMate bénéficient d’une assistance immédiate et adaptée à leurs besoins. Lorsque l’on s’occupe de personnes atteintes de démence ou en perte de mobilité, il est extrêmement important de les aborder « au bon moment » comme durant la toilette par exemple. RoomMate nous en donne la possibilité », explique-t-il.
« Les soignants de l’équipe de jour vérifient le nombre de notifications envoyées au cours de la nuit et peuvent ainsi éventuellement mettre en place des mesures supplémentaires pour prévenir de nouveaux troubles la nuit suivante. Par exemple, si un résident s’est égaré dans les couloirs durant la nuit, il faudra vérifier le lendemain qu’il mange avant de se coucher », conclue Monsieur Bjørkmo.
